Le meutre des trois prostitués au Royaume-Uni

Ce gros titre est vraiment scandaleux. En plus du triple-meurtre, il pose de nouveau le problème de la prostitution. Quelle attitude devons-nous adopter face à ce phénomène? Les avis et les arguments sont trop nombreux pour disserter sur à ce sujet dans ce seul message. Je préfère vous parler d'un sujet que je connais beaucoup mieux car il me touche personnellement (et professionnellement) : le tourisme sexuel. De plus en plus de touristes et de tours opérators s'interessent à cette forme de tourisme honteuse et inacceptable. Des gens profitent de l'éloignement de leur vie quotidienne pour dériver dans leurs attitudes et renier leurs soi disantes valeurs. Ce ne sont pas des gens mauvais ou malades, mais ce sont des gens 'normaux' comme vous et moi qui, parce qu'ils sont loin de chez eux, parce qu'ils ont perdu la notion de 'responsabilité' l'espace de quelques jours, se permettent des choses qu'ils ne feraient jamais chez eux. Des jeunes femmes, des jeunes hommes, des enfants souffrent de ce commerce noir; le sida fait de vrai ravages dans certains pays. Le tourisme sexuel est un vrai problème car beaucoup trop de monde y 'trouve son compte' : les  proxénètes avant tout, les clients, l'économie du pays (c'est malheureusement une grande source de richesse pour des pays comme la Thailande) et parfois même (et c'est là le plus horrible) les prostituées elles-mêmes et leurs proches. En effet dans de nombreux cas, la prostitution d'une fille peut faire vivre toute une famille à la campagne.
Alors quelles sont les solutions pour éliminer ce trafic scandaleux?
En ce qui me concerne, je pense qu'il faut d'abord sensibiliser les tours operators face à ces dérives pour ensuite mettre en garde le touriste. C'est de notre devoir en tant qu'acteurs du tourisme de lutter activement contre ce genre d'attitudes inhumaines! Enfin il faut faire pression sur les pays pour qu'ils agissent contre ce trafic. Et vous chers amis, s'il-vous-plait ne cautionnez jamais cette attitude qui consiste à dire "une fois, c'est pas grave". C'est toujours une fois de trop.